Depuis ses débuts l’année dernière, Maya Yenn attire les foules. Si dès sa première sortie – construite sur TikTok – lui a permis de se constituer une fanbase assidue qui suit ses moindres posts, son deuxième titre lui a même valu un award. Alors lorsqu’elle a commencé à dévoiler son troisième titre à son public, nous étions d’ores et déjà aux aguets… et nous avons eu raison de l’être ! Vous vous souvenez peut-être de son titre « How Much Sadness Can You Swallow ? » que nous avions dévoilé en avant-première sur le magazine, un titre inspiré de ses cauchemars les plus sombres ; celui-ci est inspiré de sa vie réelle, et de la pression sociale qui existe dans le monde entier, qui pousse notamment les travailleur-euse-s à être productif-ve… à outrance, le tout sur fond de pop alternative aux accents électroniques syncopés. Découvrez « Better Luck Next Time » ci-dessous !

Plus pop et plus enjoué dans son instrumentation que ses précédentes sorties, « Better Luck Next Time » use d’une technique redoutable pour faire passer un message tragique : celui de la métaphore, de l’ironie, le tout sur une mélodie aux sonorités en l’apparence heureuse. Sauf qu’il en est en réalité tout autre.

« Better Luck Next Time », qui signifie en français « Tu auras plus de chance la prochaine fois », raconte l’histoire d’un homme prenant l’avion et qui, alors que l’avion s’apprête à s’écraser en mer, tente de terminer un rapport qu’il doit absolument envoyer à son patron. Véritable métaphore de la « hustle culture » qui sévit aux quatre coins de la planète, adoubant toute personne dédiant l’entièreté de sa vie professionnelle et privée à son travail, Maya Yenn dénonce les effets néfastes de cette philosophie de vie qui pousse de nombreuses personnes au burn out chaque année. L’instrumentation donne malgré tout envie de danser… devrait-on y voir là une métaphore, secondaire, du fait qu’on soit devenus insensible, à force, au désarroi et désespoir de ces personnes souffrant de burn out ?

Similaire à Maya Yenn : VIMALA explore la face sombre de l’être humain sur l’électrique mini-album « Chaos »

De son grain de voix aussi reconnaissable que celui d’une Billie Eilish, Maya Yenn conte, au fil de ses titres, des histoires sincères, largement inspirées de son vécu ; on vous laisse (re)lire son interview réalisée au moment de l’avant-première de son précédent titre.

Lire l’interview de Maya Yenn : Avant-première : Maya Yenn sonde les abîmes de ses cauchemars les plus vifs sur son titre « How Much Sadness Can You Swallow ? »

On vous laisse également avec le clip de « How Much Sadness Can You Swallow ? » et qui lui a valu un award – à juste titre – au British Independent Film Festival !


Maya Yenn est à retrouver sur toutes les plateformes de streaming. Vous pouvez également la suivre sur Instagram !

Vous avez apprécié cet article ?

Faites un don pour nous soutenir !

About the Author: Cloé Gruhier

Rédactrice web depuis plusieurs années, j'ai une passion prononcée pour les musiques électroniques et alternatives. Des envolées synthétiques de Max Cooper aux mélodies et textes introspectifs de Banks, mon radar détecte les nouveautés des scènes indépendantes françaises et internationales, et ce entre deux stratégies de communication pour des labels et artistes indépendants !

Vous lisez cet article sur votre téléphone ?

App Store application hauméa magazine
Google Play hauméa magazine hauméa application