Mélodies organiques, voix aériennes et musiques oniriques sont les trois ingrédients majeurs de la musique de Christina Ward. Située à mi-chemin entre la pop folk de First Aid Kit et les musiques néo-classiques d’Agnes Obel, Christina Ward développe un univers musical à la fois grandiose et intimiste, jouant en permanence sur le contraste entre un sentiment de grandeur dans ses mélodies et de réflexions personnelles dans ses paroles. Aujourd’hui, l’auteure-compositrice-interprète sort « Rent », un EP fait maison de quatre titres aussi mélancolique que rêveur. En écoute ci-dessous !

Si l’univers de Christina Ward est largement ponctué de notes de guitare acoustique, il est néanmoins également composé de quelques éléments électroniques qui viennent donner une dimension presque irréelle à sa musique. Ce ressenti, déjà observé sur ses précédentes productions – on pense notamment à « Born » sorti en 202 – s’affirme et se confirme sur « Rent », un EP auto produit qui n’a rien à envier aux grandes productions enregistrées en studio.

Christina Ward nous invite de nouveau dans son univers pour une durée d’une quinzaine de minutes à peine, et notre séjour démarre sur le titre « Ghost ». Certainement le titre le plus éthéré et rêveur de tout l’EP, il démarre sur quelques accords de guitare acoustique, accords qui préparent le terrain qui accueille la voix de Christina Ward, ou devrait-on dire les voix, car elle se dédouble, donnant ainsi l’impression d’écouter des souvenirs lointains ou ses propres pensées. Des violons font leur apparition en arrière-plan vers le milieu du titre, ajoutant une dimension supplémentaire au titre.

Similaire à Christina Ward : Cosette : son premier EP « Gameboy » prouve l’existence d’une passerelle entre les années 80 et le futur de la pop.

On poursuit avec « Rent », le titre qui donne son nom à l’EP. S’il est certainement le titre le plus folk de l’EP, il est paradoxalement également celui qui comporte le plus d’éléments electronica ; « Rent » est une ballade folk à l’état pur qui évoque tout en subtilité l’idée d’évolution mais aussi de réincarnation.

« You were designed, as a fossil in the ground
But we’re all the same »
– Christina Ward – Rent

On écoute ensuite « Nightmare », un titre plus sombre et plus électronique que les autres, avant d’accepter avec plaisir l’invitation de Christina Ward à ouvrir les yeux sur « Wake Up ». Le titre qui clôt l’EP parle en douceur de rêves qui concernent un être aimé, le tout raconté sur fond de berceuse folk plus onirique encore que le reste de l’EP. Une jolie conclusion qui laisse nos esprits emplis de calmes mélodies !

Christina Ward Rent

Christina Ward est une auteure-compositrice-interprète originaire de Philadelphie, Pennsylvanie, aux Etats-Unis. Elle a commencé à faire ses armes au sein de l’industrie musicale dans un premier temps seule en parcourant quelques scènes nationales, et en collaborant ensuite avec des projets de groupe comme « your kids » ou encore « Our Bodies Themselves ». Aujourd’hui elle s’affirme en tant qu’artiste solo, et a pour but d’exprimer des états d’esprit de prime abord négatifs sous forme de chansons introspectives.


Christina Ward est à retrouver sur toutes les plateformes de streaming. Vous pouvez également la suivre sur Instagram !

– Disclaimer : découvert via MusoSoup #SustainableCurator.

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About the Author: Cloé Gruhier

Rédactrice web depuis plusieurs années, j'ai une passion prononcée pour les musiques électroniques et alternatives. Des envolées synthétiques de Max Cooper aux mélodies et textes introspectifs de Banks, mon radar détecte les nouveautés des scènes indépendantes françaises et internationales, et ce entre deux stratégies de communication pour des labels et artistes indépendants !

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